International Women’s Day, celebrated every March 8th, has a long history with roots in the suffrage movement and socialist politics. It is fair to say that in the hundred plus years the day has been observed, the circumstances of a great many women have improved, but the celebration of these social, economic, cultural and political achievements remains as important now as it was when it all began in 1909.
Today IWD has support from across the political spectrum and around the world. This years’ theme is “Time is Now” with the understanding that now, more than ever, there is a strong call-to-action to push forward for gender parity. While it is true that gains have been made, the World Economic Forum’s 2017 Global Gender Gap Report explains that gender parity is still over 200 years away!
From our workplaces, to our governments, in education, and even in place like sports, there is room for greater participation from women. The benefits of that flow throughout society and growth in one area can influence positive outcomes in others. Education is a great example of this. A 2009 study that followed women in 219 countries for almost 40 years found that, for every one additional year of education for women of reproductive age, child mortality decreased by 9.5 per cent. Education also helps more women enter the workforce which is one sure-fire way we can spark economic growth.
It is a matter of fact that when more women work, economies grow. The United Nations claims that half of the economic growth in OECD countries over the last 50 years is directly linked to increases in education equality and workforce participation by women.
The benefits of women in the workforce are numerous and irrefutable but there is still a long way to go before we have maximized the full potential of this. Statistics from 2013 confirm that the employment-to-population ratio for women is only 47.1%, lagging far behind the 72.2% for men. In addition to that women are paid less than men, earning only 60-75% what men do in most countries. If those gaps were to close, it is estimated that the world economy would grow by $17 trillion US dollars.
People may be tempted to say that things are much better in Canada, and while that is largely true, there is always room for improvement at home and an argument to be made for why that is so important. We view ourselves as world leaders and this is an area we can – and can afford to – lead by example. Our success will provide a road map for developing countries, but we must take measures to ensure that. One of those will be closing the wage gap which remains a problem since Canada lags behind the OECD average on this front. According to Statistics Canada from 2017, women working full time only earned 74.2 cents for every dollar that male workers made. This is only holding us back from building the strongest economy possible.
That is why, as we celebrate International Women’s Day with great hopes for women around the globe we must remember to see this is a call to action on behalf of women in Canada too. We have the ability to be leaders in building a society based in gender parity which is why we must continue to press for progress.
L’égalité des femmes, c’est sensé et payant
La Journée internationale des femmes, qui est soulignée le 8 mars de chaque année, a une longue histoire enracinée dans le mouvement des suffragettes et le socialisme. Il faut admettre que depuis que cette journée est soulignée, soit depuis plus de 100 ans, la situation d’un grand nombre de femmes s’est améliorée. Toutefois, la célébration de ces avancées sociales, économiques, culturelles et politiques réalisées demeure tout aussi importante aujourd’hui que lorsque tout a commenté, en 1909.
Aujourd’hui, la Journée internationale des femmes est accueillie favorablement dans l’ensemble du spectre politique et partout dans le monde. Le thème de cette année est «L’heure est Venue», étant entendu que, maintenant plus que jamais, il y a un appel à l’action ferme pour faire avancer les choses et faire progresser la parité entre les sexes. Bien qu’il soit vrai que des progrès ont été réalisés, le Global Gender Gap Report de 2017, un rapport publié par le Forum économique mondial sur l’écart entre les sexes, explique que la parité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte avant 200 ans!
De nos milieux de travail jusqu’aux gouvernements, en éducation et même dans des domaines comme les sports, il reste du travail à abattre pour accroître la participation des femmes. Les bienfaits de tels progrès se répandent dans l’ensemble de la société, et des avancées dans un domaine peuvent générer des résultats positifs dans d’autres secteurs. L’éducation en est un excellent exemple. Une étude réalisée en 2009 qui a suivi des femmes dans 219 pays pendant près de 40 ans indique que le taux de mortalité infantile diminue de 9,5 % pour chaque année d’études supplémentaire chez les femmes en âge de procréer. L’éducation aide aussi les femmes à intégrer la population active en plus grand nombre, qui est une façon infaillible de stimuler la croissance économique.
Lorsque davantage de femmes travaillent, l’économie croît. L’Organisation des Nations Unies estime que la moitié de la croissance économique enregistrée dans les pays de l’OCDE au cours des 50 dernières années est directement reliée à l’augmentation de l’égalité dans l’éducation et de la présence des femmes au sein de la population active.
Les avantages de la présence des femmes au sein de la population active sont nombreux et indéniables, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour en maximiser le plein potentiel. Des statistiques remontant à 2013 confirment que le rapport emploi-population pour les femmes est de seulement 47,1 %, bien en deçà de celui des hommes, qui est de 72,2 %. En plus de cela, les femmes sont moins bien rémunérées que les hommes, gagnant seulement 60 à 75 % du salaire des hommes dans la plupart des pays. Selon les estimations, si ces écarts étaient éliminés, l’économie mondiale croîtrait de 17 billions de dollars américains.
Les gens pourraient être tentés de dire que la situation est bien meilleure au Canada, et, bien que cela soit vrai en grande partie, il est toujours possible de faire mieux ici, dans notre propre pays, et il faut continuer à expliquer pourquoi cela est si important. Nous nous considérons comme des leaders dans le monde, et cette question touche un domaine dans lequel nous pouvons prêcher par l’exemple – et où nous avons les moyens de le faire. Nos réussites traceront la voie à suivre pour des pays en voie de développement, mais nous devons passer à l’action pour nous assurer de concrétiser ces réussites. L’une de ces réussites sera de combler l’écart salarial entre les hommes et les femmes, écart qui demeure un problème, car le Canada accuse un retard par rapport à la moyenne des pays de l’OCDE à ce chapitre. Selon des données de Statistique Canada publiées en 2017, les femmes qui travaillent à temps plein ne touchent que 74,2 cents pour chaque dollar gagné par les hommes. Cette disparité nous empêche de bâtir l’économie la plus forte possible.
Voilà pourquoi, alors que nous célébrons la Journée internationale des femmes en nourrissant beaucoup d’espoir pour les femmes partout sur la planète, nous devons nous rappeler de voir cette occasion comme un appel à l’action au nom de toutes les Canadiennes aussi. Nous avons tout ce dont nous avons besoin pour être des leaders en créant une société qui est fondée sur la parité entre les sexes. Voilà pourquoi nous devons continuer à exiger des progrès.