Government Needs to Follow Through on Canada Disability Benefit

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Last summer, during the second-last sitting day before the House of Commons adjourned, the Government tabled Bill C-35, which would have established the Canada Disability Benefit. Once the Prime Minister called the Federal election, Bill C-35 died, without a vote or even a moment of debate. It’s a bill that New Democrats were hoping to get a chance to examine, and one that we would have liked to amend and improve upon. However, to this day, despite being a major measure in the Liberals’ platform, the Canada Disability Benefit has not been reintroduced.

This week, the NDP passed a unanimous consent motion calling on the government to table a bill to establish the Canada Disability Benefit without delay. Given such broad support among all MPs in the House recognizing the financial difficulty too many Canadians with disabilities face, it is imperative that the government prioritizes the reintroduction of such a Bill, especially with food costs and shelter at record highs.

People living with disabilities are among the most impoverished in Canada. One in five Canadians are living with disabilities and they make up 41% of the low-income population. Those with more severe disabilities are far more likely to end up in poverty, with incomes half or less than the general population. They have lower rates of employment, and even when they are employed, they make less than non-disabled Canadians.

By the government’s own account, there are over one million people with disabilities living under the poverty line. When you consider the need for medical and assistive devices, inflation, the cost of medication, and limited housing that is both accessible and affordable, among other factors, these individuals face constant financial pressures on a very fixed income to just survive. People with disabilities living below the poverty line need help now. To be frank, they’ve needed help for years, but the combination of the pandemic, and rising inflation has made it far more difficult to make ends meet than in years’ past.

The concept behind the Canada Disability Benefit is that it would be modelled after Old Age Security. It would act as a top-up for those living with disabilities, which would not be clawed back from existing programs at either the Federal level (ie. CPP disability) or the Provincial level (ie. ODSP). It would provide additional income to pull them out of poverty.

The government, rather than tabling Bill C-35 again, is spending $11.9 million in consultations to determine how they should reform the eligibility process for federal disability programs and benefits. What’s odd is that they are using this consultation process as the reason for why they have not re-tabled legislation, but the money allocated for these consultations was part of the 2021 budget, which was passed prior to them tabling C-35 last parliament. It’s curious why they would table a bill to implement a Canada Disability Benefit, then drag their feet on reintroducing the same bill, simply to note that they need to complete consultations to table said bill that started before they introduced it in the first place. With this sort of twisting logic, it’s hard not to be cynical that Bill C-35 was simply tabled with the knowledge that it would not pass because the government was aware it would be calling for an election and would use it as a line item on a platform.

So, while the specifics of the bill, and why it has not been re-tabled can prompt the sort of cynicism we are unfortunately used to in Parliament, the fact remains that the need for a Canada Disability Benefit is there. We cannot continue to listen to stories of people cutting pills they need in half, of people spending 70 percent of their meager incomes on lodging, or foregoing meals or nutritious food because there’s too much month at the end of their money. For many, the lack of income means that they are making financial decisions that have further negative impacts on their health, which may further aggrieve a disability or prompt other short- or long-term illnesses.

The Canada Disability Benefit is not a panacea to every issue people with disabilities face, but it would bring them one step closer to living a life where they don’t need to constantly think about what they may need to live without.

Le gouvernement doit mettre en place la prestation canadienne pour les personnes handicapées

L’été dernier, lors de l’avant-dernier jour de séance avant l’ajournement de la Chambre des communes, le gouvernement avait déposé le projet de loi C-35, qui aurait établi la prestation canadienne pour les personnes handicapées. Une fois que le premier ministre a déclenché les élections fédérales, le projet de loi C-35 est mort au Feuilleton, sans faire l’objet d’un vote ni même d’un moment de débat. Il s’agit d’un projet de loi que les néo-démocrates espéraient avoir la chance d’examiner. En outre, nous aurions aimé l’amender et l’améliorer. Cependant, à ce jour, bien qu’il s’agisse d’une mesure majeure de la plateforme des libéraux, la prestation canadienne pour les personnes handicapées n’a pas été réintroduite.

Cette semaine, le NPD a fait adopter une motion de consentement unanime demandant au gouvernement de déposer sans délai un projet de loi visant à établir la prestation canadienne pour les personnes handicapées. Compte tenu du large soutien obtenu auprès de tous les députés de la Chambre, qui reconnaissent les difficultés financières auxquelles de trop nombreux Canadiens handicapés doivent faire face, il est impératif que le gouvernement accorde la priorité à la réintroduction d’un tel projet de loi, en particulier étant donné que les coûts de la nourriture et du logement atteignent des sommets.

Les personnes vivant avec un handicap sont parmi les plus démunies au Canada. Un Canadien sur cinq vit avec un handicap, et cette tranche de la population représente 41 % de la population à faible revenu. Les personnes souffrant de handicaps plus graves sont beaucoup plus susceptibles de se retrouver en situation de pauvreté, avec des revenus correspondant à la moitié de ceux de la population générale, voire moins. Ils ont des taux d’emploi plus faibles, et même lorsqu’ils sont employés, ils gagnent moins que les Canadiens non handicapés.

Selon le gouvernement lui-même, plus d’un million de personnes handicapées vivent sous le seuil de pauvreté. Si l’on tient compte du besoin d’appareils médicaux et d’assistance, de l’inflation, du coût des médicaments et du nombre limité de logements accessibles et abordables, entre autres facteurs, ces personnes, qui doivent compter sur un revenu fixe pour simplement survivre, subissent des pressions financières constantes. Les personnes handicapées vivant sous le seuil de pauvreté ont besoin d’aide dès maintenant. Pour être franche, elles ont besoin d’aide depuis des années, mais la combinaison de la pandémie et de l’inflation croissante fait qu’il est beaucoup plus difficile pour elles de joindre les deux bouts que par le passé.

Le concept de prestation canadienne pour les personnes handicapées s’inspire de la Sécurité de la vieillesse. Il s’agirait d’une prestation complémentaire pour les personnes handicapées, qui ne serait pas récupérée dans le cadre de programmes existants, que ce soit au niveau fédéral (par exemple la prestation d’invalidité du Régime de pensions du Canada) ou au niveau provincial (par exemple le Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées). Elle leur procurerait un revenu supplémentaire pour les sortir de la pauvreté.

Le gouvernement, plutôt que de déposer de nouveau le projet de loi C-35, consacre 11,9 millions de dollars à des consultations visant à déterminer comment réformer le processus d’admissibilité aux prestations et programmes fédéraux pour les personnes handicapées. Ce qui est étrange, c’est qu’il utilise ces consultations pour expliquer pourquoi il n’a pas déposé de nouveau le projet de loi, alors que l’argent alloué pour les mener faisait partie du budget 2021, qui a été adopté avant le dépôt du projet de loi C-35 à la dernière législature. Il est curieux de constater qu’il dépose un projet de loi visant à mettre en œuvre une prestation canadienne pour les personnes handicapées, puis qu’il se traîne maintenant les pieds pour présenter de nouveau le même projet de loi, sous prétexte qu’il doit pour ce faire terminer des consultations qui ont commencé avant même le dépôt initial. Avec ce genre de logique tordue, il est difficile de ne pas être cynique et de ne pas penser que le gouvernement a déposé le projet de loi C-35 en sachant que ce dernier ne serait pas adopté, dans le but de garnir sa plateforme électorale en vue des élections qu’il s’apprêtait à déclencher.

Ainsi, même si les détails du projet de loi et les raisons pour lesquelles il n’a pas été déposé de nouveau peuvent susciter le genre de cynisme auquel nous sommes malheureusement habitués au Parlement, il n’en demeure pas moins que le besoin d’une prestation canadienne pour les personnes handicapées existe. Nous ne pouvons pas continuer à écouter les histoires de personnes qui prennent la moitié des pilules dont elles ont besoin, qui dépensent 70 % de leurs maigres revenus pour se loger, ou qui renoncent à des repas ou à des aliments nutritifs parce qu’elles ont de la difficulté à boucler les fins de mois. Pour beaucoup, le manque de revenus entraîne des décisions financières qui ont des répercussions négatives sur leur santé, ce qui peut aggraver un handicap ou provoquer d’autres maladies à court ou à long terme.

La prestation canadienne pour les personnes handicapées n’est pas une panacée, mais elle rapprocherait un peu plus les personnes handicapées d’une vie où elles n’auraient pas à penser constamment à ce dont elles vont peut-être devoir se passer.

 

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Carol is a three-term MP who has worked hard for Algoma-Manitoulin-Kapuskasing since being elected in 2008. In addition to her role as MP, Carol serves as Assistant Deputy Speaker and Chair of Committees of the Whole in Canada’s 42nd Parliament. A tireless advocate for the communities she serves, Carol was a leading figure in the fight to preserve ten federal constituencies for Northern Ontario. She has been a prominent spokesperson for passenger rail service, preserving postal service outlets, and good jobs in the region. Carol has worked with First Nations on local and national issues and served as the New Democrat critic for First Nations Health prior to assuming the responsibilities of Assistant Deputy Speaker. With decades of labour experience, Carol understands the priorities of hardworking families. She has introduced legislation to expand access to Employment Insurance benefits and to require mandatory reporting of workplace accidents and occupational diseases. She has also worked with veterans on legislation that will create a Defence of Canada Medal to honour those who served domestically to protect Canada during the Cold War. Committed to serving all her constituents, Carol maintains full constituency offices in both Kapuskasing and Elliot Lake. She also holds regular clinics in communities throughout the riding. Before entering politics, Carol was a regional representative for the Canadian Labour Congress. Earlier, she worked for Probation and Parole Services in Elliot Lake and Youth Justice Services in Sudbury. A long-time community volunteer and activist, Carol lived in Elliot Lake for nearly three decades with her husband Kieth. And as a proud mother and grandmother, Carol is committed to building a better Canada for future generations.

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