As we turn our attention to the cottage and camping season, travellers, campers and anglers are looking forward to getting out on the lakes, soak in the sun, and drop a line. The Great Lakes in particular draw a huge number of people every year. It’s a time-honoured tradition and way of life for families across the country. However, there are two very significant issues that, combined, represent a substantial threat to the ecosystems of the Great Lakes.
The first is likely obvious to many. Plastic pollution, much like in our oceans, is piling up and threatening fish and other lake wildlife. According to a study conducted by the Rochester Institute of Technology, over 22 million pounds of plastic end up in the Great Lakes every single year. Some of this includes garbage left on shorelines like single-use food containers and plastic water bottles that get washed away from shores. Other less obvious sources include pre-production plastic pellets, the kind that are melted down for production into finished goods, that are shipped near or across the Great Lakes, either by truck, train, or ship.
This is having a significant impact on fish and other Great Lakes species. A recent study from The Society for Conservation Biology notes that the 7 species of fish studied in Lake Superior and Lake Ontario contain “the highest concentration of microplastics and other anthropogenic microparticles ever reported in bony fish.” And while this is very concerning in and of itself, we must also consider that 30 million people across Canada and the U.S. rely on the Great Lakes for drinking water.
Now, even if were to somehow eliminate all plastics in the Great Lakes, we have another long-term problem to deal with. Sea lampreys, an invasive species, pose a significant threat to the health and wellbeing of Great Lakes fish stocks. While native to the Atlantic Ocean, these parasitic fish have become one of the most destructive invasive species in North America. Ironically, they are endangered in their natural habitat, where many species actually feed on them, but in the Great Lakes they have no natural predators, and just a single lamprey can kill up to 40 pounds of fish. In fact, they were the largest culprit in the collapse of fisheries during the late 50s and early 60s, causing a 98 percent decline in lake trout populations during that period. The threat sea lampreys posed to the Great Lakes actually led to the development of the Great Lakes Fishery Commission (GLFC), a non-governmental organization, created out of a rare treaty between Canada and the U.S., to control their population and prevent an ecological collapse.
So how do we deal with these threats? As a first step to curb plastic pollution in our lakes, we need to focus on reducing plastic waste where possible. Part of this solution involves banning single-use plastics that can take ages to break down naturally, particularly in instances where there are alternatives. Recently, the federal government did finally ban plastic bags, takeout containers, plastic straws, stir sticks, cutlery, and six-pack rings. These items will no longer be purchasable by the end of the year and will be banned from export by 2025. While ensuring that we do have less plastics leeching into our waterways and lakes is good, these six items combined represent less than one percent of plastic waste. In 2018, New Democrats put forward a motion, receiving all party support, to create a national strategy against plastic pollution. Rather than taking that as a framework to actually combat plastic pollution, the government decided to move forward with a piecemeal approach that doesn’t do enough to combat the problem.
On dealing with sea lampreys, we already have the capacity to combat these invasive parasites. The GLFC does important work to deal with this scourge, but the government is not living up to the Canadian end of our treaty with the U.S. Two of our four Canadian Commissioners on the board are vacant, with no representation from Ontario, so we are not fulfilling our treaty mandate. We need to ensure that those roles are filled, and that we abide by all requirements of the treaty. It’s nearly impossible to eliminate sea lampreys completely from our lakes, but proper management means that the GLFC can continue their bilateral work between borders, and that means ensuring that we are living up to our end of the bargain.
Keeping the Great Lakes healthy is vital, but it doesn’t happen without addressing environmental and invasive species concerns.
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Les Grands Lacs menacés sur deux fronts
Puisque la saison du camping et des séjours au chalet arrive, les voyageurs, les campeurs et les pêcheurs ont hâte de s’échapper sur les lacs, de s’étendre au soleil et de lancer leur ligne à l’eau. Les Grands Lacs en particulier attirent énormément de gens chaque année. C’est une tradition et un mode de vie pour les familles de tout le pays. Toutefois, il y a deux enjeux très importants qui, ensemble, menacent grandement les écosystèmes des Grands Lacs.
Le premier est fort probablement évident pour plusieurs. En effet, la pollution par le plastique, tout comme dans les océans, s’aggrave et menace les poissons et la faune des lacs. Selon une étude réalisée par le Rochester Institute of Technology, plus de 22 millions de livres de plastique finissent dans les Grands Lacs chaque année. Des déchets laissés sur les rives, comme des contenants alimentaires à usage unique et des bouteilles de plastique qui sont emportés par les eaux, en constituent une partie. Parmi les autres sources de pollution moins évidentes, il y a les granules de résine de plastique, fondus pour la fabrication de produits finis expédiés près des Grands Lacs ou sur ceux-ci, que ce soit par camion, par train ou par bateau.
Il y a donc des répercussions importantes sur les poissons et les autres espèces fauniques des Grands Lacs. Dans une étude récente, la Society for Conservation Biology indique que les sept espèces de poissons étudiées provenant du lac Supérieur et du lac Ontario contiennent la plus grande concentration de microplastiques et autres microparticules d’origine anthropique jamais signalée pour les poissons osseux. Même si cela est très préoccupant en soi, il faut également être conscient que 30 millions de personnes au Canada et aux États-Unis dépendent des Grands Lacs pour leur consommation d’eau potable.
Alors, même si nous pouvions éliminer tout le plastique des Grands Lacs, nous avons un autre problème à long terme à régler. La lamproie marine, une espèce invasive, menace grandement la santé et le bien-être des populations de poissons des Grands Lacs. Ce poisson parasite, originaire de l’océan Atlantique, est devenu l’une des espèces invasives les plus destructrices en Amérique du Nord. Ironiquement, elle est en péril dans son habitat naturel, où de nombreuses espèces s’en nourrissent, mais elle n’a pas de prédateurs naturels dans les Grands Lacs, et une seule lamproie peut tuer jusqu’à 40 livres de poissons. En fait, elle est la principale responsable de l’effondrement des pêches à la fin des années 1950 et au début des années 1960, entraînant alors une diminution de 98 % de la population de truites grises. La menace que pose la lamproie marine aux Grands Lacs a mené à la création de la Commission des pêcheries des Grands Lacs (CPGL), une organisation non gouvernementale née d’un rare traité entre le Canada et les États-Unis, pour en contrôler la population et empêcher un effondrement écologique.
Comment faire face à ces menaces? Comme première étape vers la réduction de la pollution par le plastique dans nos lacs, nous devons réduire les déchets de plastique dans la mesure du possible. Une partie de la solution consiste à interdire les produits de plastique à usage unique qui peuvent prendre énormément de temps à se dégrader naturellement, surtout lorsqu’il y a d’autres solutions. Récemment, le gouvernement fédéral a fini par interdire les sacs de plastique, les contenants à emporter, les pailles en plastique, les bâtonnets à café, les ustensiles et les anneaux de paquet de six. Il ne sera plus possible d’acheter de tels articles d’ici la fin de l’année et il sera interdit de les exporter en 2025. Faire en sorte qu’il y ait moins de plastique dans nos cours d’eau et nos lacs est une bonne chose, mais ces six articles représentent moins de 1 % des déchets de plastique. En 2018, les néo-démocrates ont présenté une motion, appuyée par tous les partis, visant à créer une stratégie nationale de lutte contre la pollution par le plastique. Plutôt que de s’en servir comme cadre pour lutter contre cette pollution, le gouvernement a décidé d’adopter une approche à la pièce qui n’est pas suffisante pour contrer ce problème.
En ce qui concerne la lamproie marine, nous avons déjà la capacité de lutter contre ce parasite invasif. La CPGL fait un travail important dans la lutte contre ce fléau, mais le gouvernement ne respecte pas sa part du traité avec les États-Unis. Deux des quatre postes de commissaire du Canada sont vacants, l’Ontario n’est pas représentée, nous ne remplissons donc pas le mandat que nous confère le traité. Nous devons veiller à remplir ces rôles et à respecter toutes les exigences du traité. Il est presque impossible d’éliminer complètement la lamproie marine de nos lacs, mais une bonne gestion consiste à faire en sorte que la CPGL puisse poursuivre le travail bilatéral aux frontières et que nous respections notre part du marché.
Il est essentiel de garder les Grands Lacs en santé, mais cela ne se fait pas sans régler les questions environnementales et le problème des espèces invasives.