Premiers Meeting Highlights Desperate Need for Health Care Collaboration.

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Last week, Canada’s Premiers met in Victoria for the annual Council of the Federation. While these meetings can frequently be contentious, Canada’s provincial and territorial Premiers were united on one topic in particular: the need for increased health transfers to respond to labour shortages, wait times, burn out, surgery delays, and other significant challenges our health care system faces on the back end of the Covid-19 pandemic. Their message was simple and unified across national and political divides: the Federal government needs to increase its share of health-care funding from 22 to 35 per cent to address these challenges.

The Premiers have been trying, unsuccessfully, to organize a meeting with the Federal government for months to convene a meeting to discuss health transfers. They have invited the Prime Minister to work with them on the First Ministers’ Agreement on Sustainable Health Care Funding to begin negotiations on consistent, sustainable health care funding from the Federal government, and yet the Prime Minister has not taken on this clear, direct request.

BC Premier John Horgan, who chaired the Council of the Federation this year, was quite blunt in his assessment about the lack of participation from the Federal government: “Twenty-four months ago, we were collaborating in an unprecedented way. There was unprecedented collaboration and the federal government was right there and we applauded that engagement … and now, eight months later, we’re exchanging notes through the media. Where’d the love go?”

It should be clear that now is the time to discuss the future of health care in Canada. With significant delays in surgeries, frontline health care workers feeling burnt out from long shifts and staffing shortages, doctors’ offices and ERs closing, and with one in seven Canadians without a family doctor, it’s vital that health care be one of the most pressing matters for the Federal government to commit to fixing. The situation also disproportionately affects patients in rural, remote and Northern communities. But even the combined voices of Premiers across the country can’t seem to get the Federal government to commit to doing their part to correct issues with our universal health care system.

This government has maintained the cuts to the Canada Health Transfer that were made under former Conservative PM Stephen Harper, and the current concern about the future of health care is the result. That’s why New Democrats have put forward a number of significant proposals that could help deal with our health care woes now. Health care is a shared responsibility, and regardless of jurisdiction, it must be addressed by all levels of government.

This includes increasing the federal Canada Health Transfer to provide stable, long-term funding to the provinces, as the Premiers have requested. But funding is only one area where we can improve on our cross-jurisdictional efforts. We’ve also proposed creating a national healthcare human resource data collection and coordination agency that can help address staffing shortages in key regions. On staffing, we must also work to accelerate foreign credential recognition so that people who come to Canada with appropriate medical training can enter the field faster, and work with the provinces to increase the number of available medical and nursing school seats to ensure we are training enough doctors and nurses for the future. We also must invest in preventative care that can keep people out of doctors’ offices and ERs in the first place.

We understand that some of these solutions are federal, some are provincial, and some will require joint efforts by both to come together and hash out details. Some are quick, some will take time. There is no quick fix to alleviating the issues faced by our ailing health care system, but one key aspect to this is actually having the tenacity to work across jurisdictional lines to ensure that we listen to the voices, either individual or collective, of our provincial and territorial leaders. If they believe health care and the Canada Health Transfer are the most pertinent issues facing their collective jurisdictions, the Federal Health Minister, the Finance Minister, and the Prime Minister are obligated to work with their counterparts to find a solution. Refusing to do so and arguing through media will not remedy the problem.

Health care is all of our concern. The pandemic not only exposed the cracks in the system, it has exacerbated the situation.

La réunion des premiers ministres met en lumière le besoin criant de collaboration en santé

La semaine dernière, les premiers ministres provinciaux du Canada se sont réunis à Victoria dans le cadre de la rencontre annuelle du Conseil de la fédération. Bien que cette rencontre annuelle puisse souvent s’avérer litigieuse, les premiers ministres des provinces et des territoires canadiens ont formé un front commun sur un sujet en particulier : le besoin d’augmenter les transferts relatifs à la santé pour répondre aux pénuries de main-d’œuvre, aux temps d’attente, à l’épuisement professionnel, au report des chirurgies, ainsi qu’à d’autres défis majeurs auxquels le système de santé est confronté dans le sillage de la pandémie de COVID-19. Ils ont livré un message simple et unifié allant au-delà des clivages politiques et nationaux : le gouvernement fédéral doit augmenter sa contribution au financement des soins de santé en la faisant passer de 22 à 35 %, afin de relever ces défis.

Voilà des mois que les premiers ministres tentent en vain d’organiser une rencontre avec le gouvernement fédéral pour discuter des transferts relatifs à la santé. Ils ont invité le premier ministre canadien à se joindre à eux pour négocier une entente de financement durable des soins de santé, mais celui-ci n’a pas acquiescé à cette demande claire.

Le premier ministre de la Colombie-Britannique, John Horgan, qui a présidé la rencontre du Conseil de la fédération cette année, s’est montré assez incisif à propos du manque de participation du gouvernement fédéral : « Il y a 24 mois, notre collaboration était sans précédent. Le gouvernement fédéral s’impliquait activement et nous nous en réjouissions. Maintenant, huit mois plus tard, nous communiquons par l’entremise des médias. Qu’est-il advenu de toute cette attention? »

Il faut se rendre compte que le temps est venu de discuter de l’avenir des soins de santé au Canada. Compte tenu de l’ampleur des retards en chirurgie, des travailleurs de la santé qui se retrouvent en situation d’épuisement professionnel en raison de la prolongation de leurs quarts de travail et des pénuries de main-d’œuvre, des bureaux de médecins et des services d’urgences qui ferment leurs portes et de la tranche d’un Canadien sur sept qui n’a pas de médecin de famille, il s’avère crucial que les soins de santé comptent parmi les questions les plus pressantes que le gouvernement fédéral doit s’engager à régler. En outre, cette situation touche de façon disproportionnée les résidants des régions rurales, éloignées et nordiques. Pourtant, même les premiers ministres provinciaux qui parlent à l’unisson ne semblent pas réussir à convaincre le gouvernement fédéral de s’engager à contribuer à résoudre les problèmes qu’éprouve notre système universel de soins de santé.

Le gouvernement actuel a maintenu la réduction du Transfert canadien en matière de santé, imposée par l’ancien premier ministre conservateur Stephen Harper, et les préoccupations de l’heure à propos de l’avenir des soins de santé en est le résultat. Voilà pourquoi les néo-démocrates ont mis en avant diverses propositions pertinentes pouvant contribuer dès maintenant à remédier aux problèmes qui affligent les soins de santé. La responsabilité des soins de santé est partagée, et, peu importe les champs de compétence, tous les ordres de gouvernement doivent mettre la main à la pâte.

Il faut notamment augmenter le Transfert canadien en matière de santé, afin de procurer un financement stable à long terme aux provinces, comme les premiers ministres le demandent. Toutefois, le financement ne constitue qu’un des éléments qu’il faut améliorer dans le cadre de nos travaux intergouvernementaux. Nous avons également proposé de créer une agence nationale de coordination et de collecte de données sur les ressources humaines en santé, afin de contribuer à pallier la pénurie de main-d’œuvre dans les régions clés. En ce qui concerne la dotation, nous devons aussi tâcher d’accélérer la reconnaissance des titres de compétences étrangers pour permettre à ceux qui arrivent au Canada avec une formation médicale appropriée d’accéder plus rapidement au milieu, en plus de collaborer avec les provinces pour augmenter le nombre de places dans les écoles de médecine et de soins infirmiers pour faire en sorte de former un nombre suffisant de médecins et d’infirmiers/infirmières pour l’avenir. Il faut également investir dans les soins préventifs pour éviter que les Canadiens se retrouvent chez le médecin et aux services des urgences.

Nous comprenons que certaines de ces solutions relèvent du fédéral, d’autres, du provincial, et que quelques-unes nécessiteront la collaboration de ces deux ordres de gouvernement pour régler les détails. Certaines solutions peuvent être appliquées rapidement, alors que d’autres exigeront plus de temps. Il n’existe pas de solution rapide pour régler les problèmes de notre système de santé chancelant, mais il faut démontrer de la ténacité et travailler de part et d’autre des divers champs de compétence pour faire en sorte de prêter attention aux perspectives, qu’elles soient individuelles ou collectives, des dirigeants provinciaux et territoriaux. S’ils considèrent que le système de santé et le Transfert canadien en matière de santé représentent les problèmes les plus criants de leurs administrations respectives, le ministre fédéral de la Santé, la ministre fédérale des Finances et le premier ministre canadien ont l’obligation de collaborer avec leurs homologues pour trouver une solution. On ne réglera pas le problème en refusant de collaborer et en se chamaillant par l’entremise des médias.

La santé nous concerne tous. La pandémie a non seulement mis au jour des failles dans notre système, mais elle a aggravé la situation.

 

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Carol is a three-term MP who has worked hard for Algoma-Manitoulin-Kapuskasing since being elected in 2008. In addition to her role as MP, Carol serves as Assistant Deputy Speaker and Chair of Committees of the Whole in Canada’s 42nd Parliament. A tireless advocate for the communities she serves, Carol was a leading figure in the fight to preserve ten federal constituencies for Northern Ontario. She has been a prominent spokesperson for passenger rail service, preserving postal service outlets, and good jobs in the region. Carol has worked with First Nations on local and national issues and served as the New Democrat critic for First Nations Health prior to assuming the responsibilities of Assistant Deputy Speaker. With decades of labour experience, Carol understands the priorities of hardworking families. She has introduced legislation to expand access to Employment Insurance benefits and to require mandatory reporting of workplace accidents and occupational diseases. She has also worked with veterans on legislation that will create a Defence of Canada Medal to honour those who served domestically to protect Canada during the Cold War. Committed to serving all her constituents, Carol maintains full constituency offices in both Kapuskasing and Elliot Lake. She also holds regular clinics in communities throughout the riding. Before entering politics, Carol was a regional representative for the Canadian Labour Congress. Earlier, she worked for Probation and Parole Services in Elliot Lake and Youth Justice Services in Sudbury. A long-time community volunteer and activist, Carol lived in Elliot Lake for nearly three decades with her husband Kieth. And as a proud mother and grandmother, Carol is committed to building a better Canada for future generations.

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