For many, this was supposed to be the summer of travel and tourism after two long, hard years dealing with a global pandemic. People in the tourism and hospitality sectors were looking forward to a significant rebound and foreign nationals were looking forward to seeing the natural beauty of our nation. But as we’ve seen over the past several months, airport security delays, flight cancellations, and other factors are all having an impact on travelers’ plans and making it harder for foreign nationals to travel to Canada. One of the primary issues is the government’s continued insistence on the use of the ArriveCAN app, which appears to no longer serve a necessary function, and needs to be retired.
The ArriveCAN app was first introduced early in the pandemic, in April 2020, for travelers to provide details about their stay in Canada, quarantine plans, etc. Following the arrival of Covid-19 vaccines, it then became a tool for users to upload their vaccination certificates to speed up travel through airports and land border crossings to ensure travelers were complying with vaccination requirements to enter Canada. The purpose was obviously to provide some degree of public safety measure to limit the spread of Covid-19 coming into Canada.
At this point, it has long since served its purpose and now acts mainly as a deterrent for travelers to enter Canada. Firstly, it’s outdated. It asks for details on a passengers first two rounds of vaccination and makes no reference to any further requirements, such as third or fourth doses. Secondly, it asks the traveler to self-assess whether they feel ill, which doesn’t take into account people who may have very mild or asymptomatic cases of Covid-19, or the small percentage of people who may refuse to answer correctly. Third, it presumes all people have access to smart phones – while most travelers do, some, particularly elderly travelers, may not, and those who are less tech savvy may have difficulty filling out the questionnaire on the app without assistance. It creates a small but not insignificant case of inequality. It also creates unnecessary work for customs agents, creating longer wait times at border crossings and taking them away from the customs work they were trained to perform.
There’s a growing chorus of organizations that also feel that the app has run its course. The Tourism Industry Association of Canada has been measured in their response to the issue, with President and CEO Beth Potter recently stating in an article for the Toronto Star ““It’s done its thing, but it’s time to move on. We’ve told the government that it’s time to pause the ArriveCAN app as it’s being used, and we’re not alone.” And they aren’t. The National Airlines Council of Canada has called for its removal, as has the Customs and Immigration Union representing customs agents.
During the recent Rogers outage, many Canadian travelers were unable to use the app. What happened to those people trying to re-enter the country? CBSA agents took a paper Traveler Contact Information Form provided to travelers at their point of entry. Entry does not need to be more complicated than that.
The Public Safety Minister has recently stated that the app has a capacity to work beyond the pandemic to include the ability to fill out general customs forms through the app to simplify and expediate the time it takes to go through customs. If this is the case, then the app must be updated to include more airports than the Pearson and/or Vancouver International airports, as they have been recently given this functionality. At this point, this process should clearly be made voluntary, and standard customs procedures, including paper forms, should continue.
Apps should be designed to make our lives easier. They can point us to great local restaurants, let us communicate across borders with ease, give us direction when we are lost, and teach us a new language. But they should never be a mandatory part of our lives. Nor should they make things more onerous for their users.
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L’application ArriveCAN n’a plus sa raison d’être
Pour plusieurs, cet été était censé être celui des voyages et du tourisme au bout de deux longues années difficiles à gérer une pandémie mondiale. Les travailleurs des secteurs du tourisme et de l’hébergement avaient hâte à la reprise des activités, et les ressortissants étrangers avaient hâte de découvrir la beauté naturelle de notre nation. Cependant, comme nous l’avons constaté au cours des derniers mois, les retards liés à la sécurité dans les aéroports, les annulations de vols ainsi que d’autres facteurs ont des répercussions sur la planification des voyages, et font en sorte qu’il est plus difficile pour les étrangers de se rendre au Canada. L’un des principaux problèmes est l’insistance continue du gouvernement sur l’utilisation de l’application ArriveCAN, qui ne semble plus avoir de fonction essentielle, et doit être supprimée.
Cette application a été introduite au début de la pandémie, en avril 2020, pour que les voyageurs puissent répondre à des questions sur leurs intentions de séjour au Canada, leurs plans de quarantaine, etc. Après l’arrivée des vaccins contre la Covid-19, elle est ensuite devenue un outil permettant aux utilisateurs de télécharger leurs certificats de vaccination. On visait à accélérer le passage du contrôle de sécurité aux aéroports et aux postes frontaliers terrestres pour s’assurer que les voyageurs se conforment aux exigences de vaccination pour l’entrée au Canada. L’objectif consistait, bien sûr, à offrir une certaine mesure de sécurité publique en limitant la propagation de la Covid-19 par ces personnes.
À ce stade-ci, cette mesure a depuis longtemps atteint son objectif et elle a maintenant principalement pour effet de dissuader les voyageurs d’entrer au Canada. Premièrement, elle est désuète. On demande des détails sur les deux premières séries d’immunisation et on ne prévoit pas d’autres exigences, comme une troisième ou une quatrième dose. Deuxièmement, on demande aux voyageurs d’évaluer eux-mêmes s’ils se sentent malades, ce qui ne tient pas compte de ceux qui peuvent avoir des cas très bénins ou asymptomatiques de Covid-19 ni du faible pourcentage de personnes qui pourraient décider de ne pas répondre correctement aux questions. Troisièmement, on suppose que toutes les personnes ont accès à un téléphone intelligent; or, la plupart d’entre elles en ont un, mais certaines, en particulier les voyageurs âgés, pourraient ne pas en posséder, et ceux qui sont moins doués pour la technologie pourraient éprouver de la difficulté à remplir seuls le questionnaire de l’application. Cela entraîne une inégalité certes petite, mais non négligeable. Par ailleurs, cela crée du travail inutile pour les agents de douane, ce qui allonge les temps d’attente aux passages frontaliers et empêche les agents de s’acquitter des tâches pour lesquelles ils ont été formés.
De plus en plus de responsables d’organisations estiment également que l’application a fait son temps. Ceux de l’Association de l’industrie touristique du Canada réagissent de manière mesurée, sa présidente et directrice générale, Beth Potter, ayant annoncé récemment dans un article paru dans le Toronto Star : « L’application a fait son temps, et c’est le temps de passer à autre chose. Nous avons dit au gouvernement qu’il était temps de mettre sur pause l’utilisation actuelle de l’application ArriveCAN, et nous ne sommes pas les seuls. » En effet, ils ne le sont pas. Les dirigeants du Conseil national des lignes aériennes du Canada réclament le retrait de l’application, tout comme ceux du Syndicat des douanes et de l’immigration, qui représente les agents des douanes.
Lors de la récente panne de Rogers, de nombreux voyageurs canadiens étaient incapables d’utiliser l’application. Qu’est-il arrivé aux personnes qui tentaient de rentrer au pays? Les agents de l’ASFC ont utilisé le formulaire papier de coordonnées qui est remis aux voyageurs au point d’arrivée. Il n’est pas nécessaire que l’entrée au pays soit plus compliquée que cela.
Le ministre de la Sécurité publique a récemment déclaré que l’application avait la capacité de fonctionner au-delà de la pandémie, et que l’on pourrait s’en servir pour remplir des formulaires de douanes généraux afin de permettre de simplifier le passage aux douanes et de réduire les délais d’attente. Si c’est le cas, elle doit être mise à jour, pour que d’autres aéroports que les aéroports internationaux Pearson ou Vancouver soient ajoutés à la liste, ces derniers s’étant récemment vu attribuer cette fonction. À cette étape-ci, il est clair que le processus devrait être volontaire, et que les procédures douanières standard, notamment les formulaires papier, devraient être maintenues.
Les applications devraient être destinées à nous simplifier la vie. Elles nous fournissent des renseignements sur les bons restaurants locaux, et nous permettent de communiquer facilement au-delà des frontières, de nous orienter lorsque nous sommes perdus et d’apprendre une nouvelle langue. Néanmoins, il ne devrait jamais s’agir d’un aspect obligatoire de notre vie, et les applications ne devaient pas rendre les choses plus contraignantes pour les utilisateurs.