Last month, many seniors across the country will have received a 10 percent increase in the amount they receive from Old Age Security, while others may have been left scratching their heads as to why they didn’t receive it. This is because the federal government saw fit to increase the amount OAS recipients received, but only for those 75 and older, leaving seniors between 65 and 74 out of the equation. It’s a baffling decision that creates a two-tiered system of seniors, based not on need, but by an arbitrary age gap.
The former Minister for Seniors who oversaw the changes to OAS justified the increase by stating that it was because “Many older seniors face more challenges securing employment to supplement their income. Few seniors work beyond age 75, (and) are almost twice as likely to be widowed, adding further financial pressure.” This argument is bizarre. The presumption that seniors should be forced to consider employment to secure their income after the age of retirement is ludicrous. Many people do wish to keep working after the age of 65 for a variety of reasons but supplementing their income to be able to make ends meet should not be one of them. Work at this age should be an option, not a necessity.
Seniors, like all Canadians, are experiencing the impact of a sharp increase in inflation. The cost of groceries has risen to uncomfortable levels. The cost of housing, particularly for those who rent, has increased dramatically. While OAS is indexed to increase with the cost of inflation using the Consumer Price Index, these increases don’t always result in OAS recipients being able to keep up. In June, the Parliamentary Budget Officer’s Inflation Monitor examined this phenomenon and put it fairly succinctly: “the increase in CPI since the start of the pandemic has outpaced the increase in the maximum OAS payment (of 5.7 per cent), due to the time lag in the indexation of monthly payments. With the increase in inflation during the pandemic, the gains in purchasing power experienced in the two years prior to the pandemic have been eroded.”
Seniors receiving OAS aren’t receiving enough to cover inflation, and, worse still, those seniors who have not reached 75 are not eligible for the 10 percent OAS increase. Also, while the CPI is a reliable indicator for adjustments in spending patterns and price increases across broader society, seniors spend differently, and we have data from Statistics Canada to back this up. Seniors, for example, spend less of their pay on transportation, less on recreation and sports equipment, but spend a larger portion of their income on food, housing, and health and personal care items, such as drugs. Food prices have risen faster than many other items, with Statistics Canada noting a 9.7 percent increase year-over-year in May. The average cost of rent on a 1-bedroom apartment has shot up 13.7 percent this year. So while inflation is hitting everyone, seniors are getting hit particularly hard, and these increases aren’t just being felt by seniors above 75.
This isn’t the first time that recent government policies aimed at seniors have caused havoc. This wrongheaded idea of creating a two-tier senior scheme for OAS has received condemnation from major seniors’ organizations such as the Canadian Association of Retired Persons (CARP), the National Association of Federal Retirees, and Réseau FADOQ since it was first announced. When seniors in receipt of the GIS started noticing funds being clawed back due to receiving pandemic supports, the Liberals were forced to admit their mistake of shortchanging seniors by $742.1 million and provided a one-time payment that reached over 183,000 seniors living in poverty.
There is obviously a need to consider the implementation of a Pension Advisory Commission which would be focused on developing a long-term plan to enhance OAS, boost GIS, and strengthen the Canada Pension Plan so that the government doesn’t have to create a piecemeal approach when seniors start to feel the crunch of inflation.
We need to build a pension system that works for the people who have spent their lives building this nation. Ensuring they don’t end up in poverty is literally the least we can do. With costs going up consistently, the time to do this is now.
L’augmentation de la Sécurité de la vieillesse (SV) laisse trop d’aînés sur le carreau
Le mois dernier, de nombreux aînés du pays ont reçu une augmentation de 10 % du montant qu’ils reçoivent de la SV, tandis que d’autres se sont demandé pourquoi ils ne l’ont pas reçue. En effet, le gouvernement fédéral a jugé bon d’augmenter le montant de la SV, mais seulement pour les personnes de 75 ans et plus, laissant les aînés de 65 à 74 ans hors de l’équation. Il s’agit d’une décision déconcertante qui crée un système à deux vitesses pour les aînés, basé non pas sur les besoins, mais sur un écart d’âge arbitraire.
L’ancien ministre des Aînés, qui a supervisé les changements apportés à la SV, a justifié l’augmentation en déclarant que c’était parce que « de nombreuses personnes âgées ont plus de difficultés à trouver un emploi pour compléter leur revenu. Peu d’aînés travaillent au-delà de 75 ans, (et) ils sont presque deux fois plus susceptibles d’être veufs, ce qui ajoute une pression financière supplémentaire. » Cet argument est bizarre. La présomption selon laquelle les aînés devraient être obligés d’envisager un emploi pour assurer leur revenu après l’âge de la retraite est ridicule. De nombreuses personnes souhaitent continuer à travailler après l’âge de 65 ans pour diverses raisons, mais le fait de compléter leurs revenus pour pouvoir joindre les deux bouts ne devrait pas en faire partie. Le travail à cet âge devrait être une option, pas une nécessité.
Les aînés, comme tous les Canadiens, subissent les répercussions d’une forte augmentation de l’inflation. Le coût des produits alimentaires a atteint des niveaux inconfortables. Le coût du logement, en particulier pour ceux qui louent, a augmenté de façon spectaculaire. Bien que la SV soit indexée pour suivre le coût de l’inflation en utilisant l’indice des prix à la consommation, ces augmentations ne permettent pas toujours aux bénéficiaires de la SV de suivre le rythme. En juin, le contrôleur de l’inflation du directeur parlementaire du budget a examiné ce phénomène et l’a décrit assez succinctement : « l’augmentation de l’indice des prix à la consommation (IPC) depuis le début de la pandémie a dépassé l’augmentation du paiement maximal de la SV (de 5,7 %), en raison du décalage dans l’indexation des paiements mensuels. Avec l’augmentation de l’inflation pendant la pandémie, les gains de pouvoir d’achat enregistrés au cours des deux années précédant la pandémie ont été érodés. »
Les aînés qui perçoivent la SV ne reçoivent pas assez pour couvrir l’inflation et, pire encore, ceux qui n’ont pas atteint 75 ans ne sont pas admissibles à l’augmentation de 10 % de la SV. De plus, bien que l’IPC soit un indicateur fiable des rajustements des habitudes de dépenses et des augmentations de prix dans la société en général, les aînés dépensent différemment, et nous avons des données de Statistique Canada pour le confirmer. Par exemple, ils dépensent moins de leur salaire pour le transport, moins pour les loisirs et les équipements sportifs, mais consacrent une plus grande partie de leur revenu à la nourriture, au logement et aux produits de santé et de soins personnels, comme les médicaments. Les prix des denrées alimentaires ont augmenté plus rapidement que de nombreux autres articles, Statistique Canada ayant noté une hausse de 9,7 % d’une année sur l’autre en mai. Le coût moyen du loyer d’un appartement d’une chambre à coucher a augmenté de 13,7 % cette année. Ainsi, si l’inflation frappe tout le monde, les aînés sont particulièrement touchés, et ces augmentations ne sont pas seulement ressenties par ceux qui ont plus de 75 ans.
Ce n’est pas la première fois que les récentes politiques gouvernementales visant les aînés font des ravages. Depuis son annonce, cette idée erronée de créer un régime à deux vitesses pour les aînés de la SV a été condamnée par les principales organisations d’aînés telles que l’Association canadienne des personnes retraitées, l’Association nationale des retraités fédéraux et le Réseau FADOQ. Lorsque les aînés qui recevaient le Supplément de revenu garanti (SRG) ont commencé à remarquer que les fonds étaient récupérés parce qu’ils recevaient des soutiens en cas de pandémie, les libéraux ont été forcés d’admettre leur erreur de léser les aînés de 742,1 millions de dollars et ont fourni un paiement unique versé à plus de 183 000 aînés vivant dans la pauvreté.
Il est manifestement nécessaire d’envisager la mise sur pied d’une commission consultative sur les pensions qui se concentrerait sur l’élaboration d’un plan à long terme pour améliorer la SV, stimuler le SRG et renforcer le Régime de pensions du Canada afin que le gouvernement n’ait pas à créer une approche fragmentaire lorsque les aînés commenceront à ressentir les effets de l’inflation.
Nous devons mettre en place un système de retraite qui fonctionne pour les personnes qui ont passé leur vie à construire cette nation. Veiller à ce qu’ils ne finissent pas dans la pauvreté est littéralement le moins que nous puissions faire. Les coûts augmentant constamment, c’est maintenant qu’il faut agir.