On December 6th every year, Canadians remember the 14 women who lost their lives in the 1989 massacre at École Polytechnique in Montreal. The tragedy of that day remains a clarion call for Canadians to end violence against women and girls. It prompted the creation of the White Ribbon Campaign, founded by former NDP Leader Jack Layton, that has become a global movement.
However, gender-based violence remains a significant problem in Canada. On average, a woman is killed by her intimate partner every six days. Nearly 45 percent of women in Canada have experienced some form of violence at the hands of an intimate partner. Canada’s Assaulted Women’s Helpline saw a significant increase in calls, in some instances double for a given period, in the middle of the pandemic. When it comes to Indigenous women and girls, the rate of violence is astonishingly bleak, as they are 12 times more likely to be murdered or go missing. Indigenous women also make up five percent of all women in Canada but represent 21 percent of residents in women’s shelters.
We all wish that violence against women stops, but clear instances of violence against women continue to mount. The recent case of four Indigenous women who were murdered by an alleged serial killer in Winnipeg has once again brought focus not only on femicide, but also on the treatment of missing and murdered Indigenous women and girls. As this case continues to be investigated, an arrest has been made and charges have been laid. Investigators have released the names of three other victims based on DNA results. Although a portion of one of the victim’s remains was located in a dumpster, other portions were found in a local landfill, and police have reason to believe the bodies of the other victims are located there as well. This case once again paints a grim picture of the need to better address the fact that women are often the targets of violence and reinforces the reality that Indigenous women are disproportionately affected.
It’s not enough to share our concern for the plight of abused women and girls, we must address instances of violence with real action. But where do we start?
There’s a desperate need to develop more safe spaces and transitional housing for women, girls, and gender diverse people who need access to a roof over their heads. Two years after creating a fund $724.1-million fund to help Indigenous women and girls facing gender-based violence, the majority of the fund remains unused. More than half the funds were allocated to create 38 new women’s shelters and 50 transitional homes, but so far, according to the most recent updates from the Canada Mortgage and Housing Corporation (CMHC), as of August of this year only 5 emergency shelters, 6 transitional housing projects, and 1 mixed use project have been funded.
There are economic components to gender-based violence as well. Women are more likely to stay in abusive relationships if they are financially dependent on a partner and the gender pay gap continues to be an issue, with women currently making 89 cents for every dollar a man makes. Therefore, unless we address women’s poverty and make it a significant priority, many women will continue to stay in relationships where violence is present in the home. One way we can reduce economic abuse is through adopting a Guaranteed Livable Basic Income (GLBI). This is actually a measure that is called for by the National Inquiry into Missing and Murdered Indigenous Women and Girls, as it ensures that economic instability plays a much less significant factor in gender-based violence.
Gender-based violence is not an issue that is easy to end given its complexity. It can be physical, emotional, economic, sexual, psychological, and sometimes it can even be hard to define. But in order to address it appropriately, we need to provide women, girls, and 2SLGBTQQIA people with enough options. There’s much more that the Federal government can be doing to address systemic issues and help keep women safe.
Il faut faire davantage pour mettre fin à la violence envers les femmes
Le 6 décembre de chaque année, les Canadiens se souviennent des 14 femmes qui ont perdu la vie lors du massacre de 1989 à l’École Polytechnique de Montréal. La tragédie de cette journée reste un appel clair pour les Canadiens à mettre fin à la violence envers les femmes et les filles. Elle a suscité la création de la Campagne du ruban blanc, fondée par l’ancien chef du NPD, Jack Layton, qui est depuis devenue un mouvement mondial.
Cependant, la violence sexiste reste un problème important au Canada. En moyenne, une femme est tuée par son partenaire intime tous les six jours. Près de 45 % des femmes au Canada ont subi une certaine forme de violence de la part d’un partenaire intime. La ligne canadienne d’aide aux femmes victimes d’agression, la Assaulted Women’s Helpline, a connu une augmentation significative du nombre d’appels, parfois le double pour une période donnée, au milieu de la pandémie. En ce qui concerne le taux de violence parmi les femmes et les filles autochtones, la situation est incroyablement sombre, puisqu’elles ont 12 fois plus de risques d’être assassinées ou portées disparues. De plus, les femmes autochtones représentent seulement 5 % de l’ensemble des femmes au Canada, mais 21 % des résidentes des refuges pour femmes battues.
Nous souhaitons tous que la violence à l’égard des femmes cesse, mais les cas manifestes de violence à l’égard des femmes continuent d’augmenter. Le cas récent de quatre femmes autochtones assassinées par un tueur en série présumé à Winnipeg a une fois de plus attiré l’attention non seulement sur le féminicide, mais aussi sur le traitement des cas des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées. Alors que l’enquête se poursuit, une arrestation a été effectuée et des accusations ont été portées. Les enquêteurs ont publié les noms de trois des victimes sur la base des résultats d’analyse génétique. Bien qu’une partie du corps de l’une des victimes ait été retrouvée dans une benne à ordures, d’autres parties ont été trouvées dans un dépotoir local, et la police a croit que les corps des autres victimes s’y trouvent également. Cette affaire dresse un tableau sombre et illustre une fois de plus la nécessité de mieux prendre en considération le fait que les femmes sont souvent les cibles d’actes de violence. Elle renforce en outre la réalité selon laquelle les femmes autochtones sont touchées de manière disproportionnée.
Il ne suffit pas de partager notre préoccupation pour le sort des femmes et des filles maltraitées, nous devons répondre aux cas de violence par des actions concrètes. Mais par où commencer?
Il est absolument nécessaire de créer davantage d’espaces sûrs et de logements de transition pour les femmes, les filles et les personnes de diverses identités de genre qui ont besoin d’un toit. Deux ans après la création d’un fonds de 724,1 millions de dollars destiné à aider les femmes et les filles autochtones confrontées à la violence fondée sur le sexe, la majeure partie de ce fonds reste inutilisée. Plus de la moitié des fonds a été allouée à la création de 38 nouveaux refuges pour femmes battues et de 50 maisons de transition, mais jusqu’à présent, selon les dernières mises à jour de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), en août de cette année, seuls cinq refuges d’urgence, six projets de logement de transition et un projet à usage mixte ont été financés.
La violence sexiste a également des composantes économiques. Les femmes sont plus susceptibles de rester dans des relations abusives si elles sont financièrement dépendantes de leur partenaire et l’écart de rémunération entre les genres reste un problème, les femmes gagnant actuellement 89 cents pour chaque dollar gagné par un homme. Par conséquent, si nous ne nous attaquons pas à la pauvreté des femmes et n’en faisons pas une priorité absolue, de nombreuses femmes continueront à rester dans des relations où la violence est présente au sein du foyer. Une façon de réduire l’exploitation financière est d’adopter un revenu de subsistance garanti. Il s’agit en fait d’une mesure réclamée par l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, car elle permettrait de s’assurer que l’instabilité économique joue un rôle beaucoup moins important dans la violence sexiste.
La violence sexiste n’est pas un problème auquel il est facile de mettre fin, étant donné sa complexité. Elle peut être physique, émotionnelle, économique, sexuelle, psychologique, et parfois même difficile à définir. Néanmoins, pour y remédier de manière appropriée, nous devons offrir aux femmes, aux filles et aux personnes 2ELGBTQQIA suffisamment d’options. Le gouvernement fédéral peut faire beaucoup plus pour s’attaquer aux problèmes systémiques et contribuer à la sécurité des femmes.